Historique de la ville
Riche d'un passé aussi bien festif que tragique, Clisson est aujourd'hui une ville dynamique, accueillante et ouverte sur l'Europe.
Clisson hier et aujourd'hui
Blason d'Olivier V, Connétable de France
En l'an de grâce 1397, le Connétable Olivier de Clisson apposait sur sa correspondance un sceau représentant ses armoiries.
Sur ce sceau remarquable, on peut voir un homme de guerre debout, vu à mi–corps sorti d'une tour, coiffé d'un heaume cimé d'un vol, tenant une épée nue à main droite, et à gauche un bouclier au lion couronné.
En dessous sur une banderole, la devise « Pour ce qu'il me plest ».
De cette origine, la ville de Clisson a adopté la devise ainsi que le bouclier en forme d'écu au–dessus duquel ont été ajoutées les tours du château.
Petit Historique
Clisson, la médiévale
Le XIIIe siècle a vu naître la partie la plus ancienne du château encore visible. Au cours des cinq siècles suivants, ce verrou des Marches de Bretagne se renforce de nombreux bastions et enceintes.
La citadelle voit la naissance, au XIVe siècle, d'Olivier de Clisson, futur Connétable de France et compagnon d'armes de Duguesclin, avant de devenir au XVe siècle la résidence préférée de François II duc de Bretagne. La vie s'organise peu à peu dans la cité, l'activité commerçante est intense et les voyageurs sont nombreux à vouloir séjourner dans cette ville au carrefour des trois provinces du Poitou, de l'Anjou et de la Bretagne. Après les heures de gloire, viendra la misère…
L'épisode tragique des Guerres de Vendée
Le XVIIIe siècle est une époque de catastrophes successives : les grands froids qui gèlent la vigne au cœur, la grande crue qui ruine les bas-quartiers de la ville et enfin les guerres de Vendée. Clisson qui se trouve au centre du conflit est envahie tour à tour par les troupes royalistes et républicaines qui en font un quartier général et une base de repli. En 1793, après la défaite de Torfou, les Bleus incendient la ville qui subira ensuite le passage des Colonnes Infernales avec leur cortèges d'atrocités. La ville sort complètement détruite de ces affrontements, elle n'est plus qu'un champ de ruines ; désertée par ses habitants, elle redevient la terre des loups.
Clisson est pratiquement rayée du territoire.
Le XIXe siècle, Clisson l'Italienne
Clisson devra son renouveau au début du XIXe siècle à l'arrivée des frères Cacault et du sculpteur Frédéric Lemot.
Chassés d'Italie par les émeutiers anti-républicains, Pierre et François Cacault (nantais d'origine) rentrent en France et décident de s'installer à Clisson en 1798, subjugués par le charme de sa vallée. Fortement marqués par la culture et l'architecture italienne, ils entreprennent une reconstruction de la ville en ruines sur le modèle toscan. Tuiles canal, briques minces, baies en arc en plein cintre viennent orner les habitations, mais aussi les usines, les tanneries et les moulins qui bordent la Sèvre.
François-Frédéric Lemot (ami de François Cacault) achète la garenne du château (ancienne réserve de chasse des Seigneurs de Clisson) en 1805 puis le château en 1807. Il y construit sa villa romaine, y aménage et plante un parc en l'agrémentant de fabriques. De 1810 à 1827, Jacques-Charles Valentin finance la conversion d'un ancien couvent de bénédictines (incendié en 1794) en villa italienne. La Garenne Valentin voit le jour…
Clisson, grâce à ces quelques hommes et bien d'autres encore, bénéficie aujourd'hui d'une architecture qui transporte les visiteurs hors du temps et de l'espace.
La Garenne Lemot, la Garenne Valentin, le château médiéval, les églises et les chapelles sont ouverts au public. Renseignez–vous à l'Office de Tourisme sur les horaires d'ouverture.
Au XXe siècle
Ce siècle aura été celui de tous les progrès, mais aussi celui :
- Des guerres : Nombre de Clissonnais sont morts au champ d'honneur durant la première guerre mondiale 14/18 (115), la deuxième guerre mondiale 39/45 (8), l'Indochine (3) et la guerre d'Algérie 54/62 (4).
- Des inondations : en 1906, 1960, 1983.
Riche d'un passé aussi bien festif que tragique, Clisson est aujourd'hui une ville dynamique, accueillante et ouverte sur l'Europe. La carte postale se transforme et se construit pour satisfaire aux conditions de vie du XXIe siècle…
La population
La population de Clisson ne cesse d'augmenter, désormais nous comptons plus de 6 900 clissonnais et clissonnaises.
Nombre d'habitants :
Environ 7313 habitants (2019)
Évolution de la population :
1982 : 4 959 habitants
1990 : 5 495 habitants
1999 : 5 939 habitants
2007 : 6 834 habitants
2011 : 6 979 habitants
2019 : 7300 habitants
Nom des habitants :
Clissonnais & Clissonnaise
Historique des maires
Depuis 1791, de nombreux maires se sont succédés à Clisson.
Voici la liste des Maires de Clisson depuis 1791 :
Michel Duboueix > mars 1790 - décembre 1791 > Docteur en médecine
Sieur de la Porte Boutiller > janvier 1792 - août 1792 > Homme de loi
Michel Duboueix > août 1792 - mars 1793 > Docteur en médecine
Pas de maire pendant 2 ans et demi. Joseph Gautret, juge de paix à vraisemblablement administré la ville de Clisson
François Robert > avril 1796 - Juillet 1796 > Cordier
Jean-François Méchineau > août 1796 - décembre 1807 > Médecin et chirurgien
Firmin-Zacharie Bourneuil >juin 1808 - juillet 1816 > Rentier
Couetoux > juillet 1816 - mars 1817 >
Antoine Robet > mars 1817 - décembre 1830 > Instituteur
Antoine Fougnot > décembre 1830 - janvier 1834 > Docteur en médecine
J-Baptiste Bureau-Robinière > janvier 1834 - janvier 1836 > Docteur en médecine
Pierre Gautret-Dabin > février 1836 - avril 1836 > Propriétaire à Clisson
Félix Gautret-Piou > avril 1836 - mars 1838 > Mégissier Md de laine
Pierre Méchineau (père) > avril 1838 - mai 1839 > Roulier Porte Palzaise
Alexis Lormière > juin 1839 - aout 1841 > Serrurier
Benjamin de la Refoulais Lorette > août 1841 - mars 1848 > Receveur des impôts
Edouard Baudry > avril 1848 - septembre 1848 > Md de fer et de bois
Jean-Pierre Lambourg > septembre 1848 - mars 1851 > Juge de Paix du canton
Barthélémy-Fréderic Lemot > avril 1851 - septembre 1865 > Propriétaire
Achille Valentin-Massicot > septembre 1865 - septembre 1867 > Négociant puis percepteur
Pierre dit "Pitre" > septembre 1867 - septembre 1870 > Pharmacien à Notre-Dame
Edouard Baudry > septembre 1870 - avril 1871 > Md de fer et de bois
Auguste Delhoumeau > avril 1871 - mai 1871 > Docteur en médecine
Ernest Siffait > mai 1871 - janvier 1877 > Rentier
Théophile Baudry-Gouraud > mars 1877 - mars 1878 > Fabricant d'allumettes
Barthélémy-Fréderic Lemot > mars 1878 - avril 1881 > Rentier
Jean Guchet > avril 1881 - août 1882 > Instituteur
Jean-Baptiste Onillon > août 1882 - mai 1896 > Charpentier
Emile Branger-Perraud > mai 1896 - mai 1925 > Pharmacien
Abel Gautret > mai 1925 - mai 1929 > Docteur en médecine
Ferdinand Albert > mai 1929 - janvier 1938 > Greffier Justice de Paix
Constant Pallard > 1938 - 1959 > Négociant en fer à Clisson
Emile Fromageau > 1959 - 1965 > Négociant épicerie en Gros
Pierre Delaroche > 1965 - 1977 > Filateur à Clisson
Jacques Bertrand > 1977 - 1993 > Notaire à Clisson
Emile Lejeune > 1994 - 1995 > Employé de banque
Michel Merlet > 1995 - 2001 > Enseignant
Bernard Bourmaud > 2001 2008 > Receveur municipal
Jean-Pierre Coudrais > 2008 - 2014 > Enseignant
Xavier Bonnet > 2014 - > Lieutenant-Colonel des Sapeurs-Pompiers de Loire-Atlantique.